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Ecole et Orphelinat Notre Dame de la Médaille Miraculeuse
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21 octobre 2013

la biographie de jean jacques dessalinnes

michael photo

Je vous  offre mon bonjour à tous les adhérents, adhérentes qui sont présent aujourd’hui pour partager certaines informations historiques. On me  nomme MARIE Michaël Joseph, née à portau prince, le trois décembre mille neuf-cents quatre-vingt neuf. Je suis en classe de terminale au collège Martin Luther King.

La raison pour laquelle je vous écris, c’est pour vous faire part de Jean Jacques Dessalines qui est l’un des héros de l’indépendance de mon pays (Haïti) à l’occasion de sa mort, le dix-sept octobre
 

Jacques Dessalines (né le 20 septembre 1758 à Grande-Rivière-du-Nord assassiné le 17 octobre 1806 à Pont-Rouge) est un dirigeant de la Révolution haïtienne et le premier Empereur d'Haïti (18041806) sous le nom de Jacques Ier. Son épouse fut Marie-Claire Heureuse Félicité, avec qui il se maria en 1801. D'origine africaine, il est d'abord esclave à Saint-Domingue. Puis, durant les troubles qui mènent à l'indépendance de l'île, il devient lieutenant de Toussaint Louverture et organise en octobre 1802 la mutinerie de l'armée saint-dominguoise contre l'expédition napoléonienne. Il combat le général mulâtre André Rigaud et le général français Charles Leclerc.

Après la déportation de Toussaint, il se soumet à la France. S'étant insurgé peu après, il se retire au nord de l'île ; il réussit à repousser Donatien-Marie-Joseph de Rochambeau dans le sanglant combat de la Crête-à-Pierrot, de Petite-Rivière de l'Artibonite. Il réussit en automne 1803 à vaincre les Français à la bataille de Vertières, et le 1er janvier 1804, Dessalines proclame l'indépendance d'Haïti. Il se fait d'abord gouverneur général à vie, puis empereur (pour ne pas être devancé par son rival, Bonaparte) sous le nom de Jacques Ier (1804).

Le 8 octobre 1804 il est couronné par l'archevêque Jean-Baptiste-Joseph Brelle.

Il fait massacrer les Français « qui espéraient le retour de l'ordre ancien en Haïti »[réf. nécessaire] et poursuit une politique de « caporalisme agraire » (comme le désigne Michel-Ralph  Trouillot) destinée à maintenir les profits de l'industrie sucrière par la force, sans esclavage proprement dit.

Son gouvernement ayant décidé d'entreprendre une réforme agraire au profit des anciens esclaves sans terre, il est assassiné le 17 octobre 1806 à Pont-Rouge, au nord de Port-au-Prince, par ses collaborateurs, Alexandre Pétion, Jean-Pierre Boyer, André Rigaud et Bruno Blanchet qui servait d'intermédiaire entre tous, sans oublier Henri Christophe qui se trouvait dans le nord1.

Hommages

Inauguration de la statue de Dessalines au Champ-de-Mars de Port-au-Prince en 1910.

Inauguration du Mausolée de Dessalines et de Pétion en 1926.

En 1910 est inauguré la statue de Jean-Jacques Dessalines sur le Champ-de-Mars de Port-au-Prince.

En 1926 est inauguré le mausolée à la gloire de Jean-Jacques Dessalines et d'Alexandre Pétion.

L'hymne national d'Haïti, La Dessalinienne, est nommé en son honneur, ainsi que le sont la ville et l'arrondissement de Dessalines.

De nombreux auteurs haïtiens ont rendu hommage à Dessalines, comme Ignace Nau qui rendit hommage, dans la première moitié du XIXe siècle, à ce personnage historique dans son poème Dessalines. En 1979, Félix Morisseau-Leroy dans son poème Mèsi Papa Desalin ou Jean Métellus dans L'Année Dessalines (Éditions Gallimard, Paris, 1986).

Le poème d'Ignace Nau titré Dessalines, rend hommage au fondateur de la patrie Jean-Jacques Dessalines et condamne le complot dans lequel ce dernier  a trouvé la mort2 :

La MORT de J.Jacques Dessalines   Quoique le passage relatant la mort de Dessalines dans Les manuels d'histoire ait été appris par cœur par des générations d'élèves haïtiens, une vieille et persistante rumeur entretenue uniquement par la tradition orale et qui n'est rapportée ni par Madiou, ni par Beaubrun Ardouin, ni par J. C. Dorsainvil, ni par Timoléon C. Brutus, ni par aucun historien passé ou présent, haïtien ou étranger, voudrait cependant que l’empereur ait été tué au cours d'un banquet qui se serait déroulé chez le général Alexandre Pétion lequel l'aurait lui-même, parait-il, assassiné d'un coup de pistolet. Ces opinions sont très évidemment fausses et absolument dépourvues de fondements.
L'assassinat de Jean-Jacques Dessalines s'est déroulé en plein jour, au Pont-Rouge, à l'entrée de la ville de Port-au-Prince. Il mérite qu'on s'y attarde. En effet, en plus de l’immense aura de mystère dont il semble encore enveloppé, il s'agit, appris la proclamation de l'indépendance, du premier grand événement de l’histoire nationale.

Rappelons un peu les circonstances entourant la mort de l’empereur. Quand, le 17 octobre 1806, J.J. Dessalines arrive à l'entrée de Port-au-Prince, il ne vient pas en visite de courtoisie, il à quitte sa capitale, Marchand, afin de mater une rébellion qui, partie de Port-Salut, serait parvenue à enflammer la presqu’île du Sud et tout le département de l’Ouest. En quittant son Palais, c'est un empereur en colère qui prévenait tout le monde que cette fois-ci, son cheval galoperait dans le sang jusqu'au Portail !

Ainsi, lorsque entre Saint-Marc et Port-au-Prince Dessalines croise sur son chemin un certain Delpeche, un fidèle officier mulâtre qui accourait l'avertir de la situation dans le Sud, l'empereur le fait immédiatement massacrés à coups de bayonnette par la troupe d'un colonel mulâtre d'ailleurs, Louis Longuevalle. On voit mal le terrible Dessalines arrivant à Port-au-Prince dans l’intention bien arrêtée d'écrasé des séditieux et qui aurait plutôt décidé, après réflexion, d'aller festoyer en leur compagnie dans un joyeux banquet, banquet au cours duquel il se serait fait assassiner...

Selon Madiou, Dessalines était tellement méfiant, qu'avant d'entrer à Port-au-Prince, il envoya deux officiers, le colonel Thomas et le chef de bataillon Gédéon, à la tête de six compagnes qui devaient l’attendre au Pont-Rouge. Le colonel Thomas (un Noir) qui refusait de trahir l'empereur, fut incarcéré par les organisateurs de la sédition, les généraux Gérin, Yayou et Vaval. Gédéon (un Noir) qui avait préféré rejoindre les troupes révoltées, révéla la ruse de Dessalines à Gérin. Elle consistait, pour Gédéon, de se tenir simplement debout sur le pont, afin d'indiquer à Dessalines que la situation émit normale, et qu'il pouvait entrer sans aucune crainte dans la ville.

Le général Gérin, très méfiant lui-même, demanda à Gédéon de lui remettre son uniforme qu'il donna à un officier de la 21e brigade de Leogane qui avait la même corpulence que le chef de bataillon. Cet officier, une fois revêtu de l’uniforme de Gédéon, alla se dresser droit sur le Pont-Rouge. à la vue de sa silhouette qu'il prit pour celle de Gédéon, Dessalines s'avança en toute confiance en direction de Port-au-Prince.

Quand il se rendit compte de la méprise, Dessalines comprit tout de suite qu'il avait été trahi et qu'il venait de tomber dans un guet-apens tendu par ses ennemis. à ce moment, un officier, Lesperance, ordonna à ses soldats, qui semblaient figés dans une sorte de frayeur admirative du général Dessalines, de faire feu sur lui, mais aucun d'entre eux n'osa tirer sur le formidable chef d' armée. Sans descendre de son cheval, l'empereur s'avança alors vers la troupe pour frapper les soldats atterrés avec son gourdin, et puis après, tirant son pistolet, il en abattit un qui le menaçait de son fusil en tremblant.

C'est un sous-officier enfin, un dénommé Duverger qui ordonna au soldat Garat de faire feu, et c'est ce dernier qui le premier tira sur l’empereur, c'était d'ailleurs pour le rater et tuer son cheval. Prisonnier de sa monture, Dessalines tentait désespérément de s'en dégager lorsqu'il appela à son secours son aide de camp, le colonel mulâtre Charlotin Marcadieux. Dans un élan de chevaleresque loyauté, celui-ci se précipitait pour libérer l’empereur, quand, d'un seul et violent coup de sabre, le chef d'escadron Delaunay lui fendit le crâne. Le général Vaval, un Noir, fait alors feu de ses pistolets en direction de Dessalines, cela, peu avant que le général Yayou, un autre Noir, n'accourt achever l’empereur mortellement blessé de trois coups de son poignard qu'il enfonce jusqu'à la garde dans le corps de son ennemi.

Mentor, un Noir originaire de la Martinique, qui, au dire de Madiou, était devenu tellement intime de Dessalines qu'il partageait son lit, vociféra en le voyant tomber : «Vive la liberté! Le tyran est abattu!» Juste Chanlatte, un Mulâtre celui-la, le propre secrétaire de Dessalines, poussa lui aussi quelques exclamations du même cru. Tous Les conjures, Noirs et Mulâtres, tirèrent ensemble le corps de Dessalines qu'ils livrèrent à la populace de Port-au-Prince, laquelle, ivre de vengeance et de colère, s'abattit avec rage sur son cadavre.

A la tombé de la nuit, le général Pétion donna pour mission à une escouade de soldats de retrouver la dépouille de l’empereur et de lui donner une sépulture. Ce sont ces hommes qui rencontrèrent deux fous, Dauphin et Défilée, qui traînaient péniblement les restes de Dessalines qu'ils avaient placés dans un grand sac. Après que les soldats eurent enterré Dessalines dans un coin prôche du mur du cimetière extérieur de Port-au-Prince, Défilée, la folle, une ancienne cantinière de l'armée indigène originaire de l'Acul-du-Nord, se donna la pieuse obligation d'aller fleurir chaque matin la tombe de l’empereur, et cela pendant des années, jusqu'à sa mort.

Les traîtres à l’empereur étaient, comme on l'a vu, des Mulâtres, mais aussi des Noirs comme Yayou, Gédéon, Vaval ou Mentor. Des Mulâtres, comme Charlotin Marcadieux et Boisrond Tonnerre, préféreront mourir par fidélité à l’empereur Dessalines, alors que d'autres, comme Gerin et Chanlatte, organisaient la rébellion, le trahissaient sans aucun remords de conscience. En réalité, Dessalines était devenu profondément impopulaire et l’empereur, qui avait fait l'unanimité politique contre sa personne, courait depuis longtemps à sa perte.

Au fil des années, les premières générations d'Haïtiens choisirent d'oublier le général Dessalines dont l'expérience d'administrateur public s'était révélé abominablement décevante pour ses contemporains. Soldat de génie, Dessalines ne fut ni sage politique, ni bon chef d'État. Ce n'est que quarante ans plus Lard, en 1845, que le président Jean-Louis Pierrot exigea, par décret, un devoir de mémoire patriotique à l’endroit de l’empereur assassins. C'est aussi à partir de ce moment que Dessalines fut réhabilité dans le souvenir de la nation haïtienne qui voulut s' accabler collectivement de sa fin ignominieuse, se considérer comme la première responsable de son assassinat. On allait s'interroger sur la mort de l’empereur à qui l'on pardonnera toutes les fautes politiques pour ne plus considérer que l'éclat de son rôle militaire dans la guerre de l’indépendance. Une dévotion nationaliste fervente se chargera d'effacer les erreurs administratives du grand général et de redonner à Jean-Jacques Dessalines sa digne place parmi les pères de la patrie.

 

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Commentaires
L
Bonjour Marie-Michaël-Joseph !<br /> <br /> L'histoire d'Haïti est à la fois terrible et fascinante. Faite de révolte, de courage, de sang, de trahisons. C'est un lourd héritage, pour la jeunesse actuelle. Penses-tu que ces figures du passé t'aide à comprendre ton pays, et ton identité, à savoir quel avenir tu veux te bâtir ? A trouver du courage ? Aimes-tu l'histoire ? quelles sont les matières que tu préfères à l'école ? Que veux-tu faire plus tard, après le bac ?
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